Nous nous sommes rencontrés en juin 2000, Dorothée partait alors faire un trek en Crête et moi, découvrir la Côte Est des Etats-Unis.

L’année suivante, nous étions ensembles pour découvrir la Syrie et la Jordanie puis nous avons continué avec l’Equateur, la Nouvelle-Zélande, la Turquie et bien d’autres pays.

Nos enfants sont arrivés et nous n’avons pas pour autant cesser de voyager, au contraire, nous étions plus qu’enthousiastes à l’idée de leur faire découvrir d’autres cultures, d’autres paysages, à leur apprendre :  » bonjour « ,  » merci « ,      » s’il-vous-plaît  » dans différentes langues ( bon ça c’est pour eux, moi, en plus,  j’rajoute les mots :  » manger « ,  » hôtel « ,  » bière  » et  » une autre « …  bière !).

Car comme ma femme est trop cool ( je flatte, elle va lire ce post ), elle me laisse aussi partir seul et c’est ainsi que j’ai pu aller en Inde et dans différents pays d’Asie. J’aime et j’ai besoin de ces moments de solitude où le voyage se vit différemment.

Les richesses émotionnelles et visuelles ( à travers mes nombreuses photos ) ainsi que les récits des rencontres et découvertes  que je rapporte de mes différents voyages en solitaire, sont contagieux et suscitent chez femme et enfants l’envie de bougeotte.

Bref, en général, nos discussions concernant nos choix de destinations sont assez animés :

– Et si on partait dans  » tel pays ? « 

– Wouaiii super!

– Bon , ok….

En fait, si je ne suis pas au boulot en train de vendre mes guides de voyage, ou chez moi à  lire mes revues  » Grands Reportages « ,  » Long-cours  » ou mes bouquins de littérature de voyages, ben je suis sur l’ordi et  » voyage forum « …. Euh ? … Monomaniaque ? Non pourquoi !

Nous avons donc toujours eu envie de partir sur une longue période avec nos enfants, partager avec eux des découvertes et se constituer des souvenirs communs avant qu’ils ne suivent  leur propre chemin ( oui, oui, je sais, c’est beau !! ) .

 » Quelle est ta route mon pote ? C’est la route du saint, la route du fou, la route d’arc-en-ciel, la route idiote, n’importe quelle route  » – Jack Kerouac