Evidemment  l’expression « c’est parti »  est un peu galvaudée à l’instant présent. Disons que désormais, il ne nous reste approximativement « que » 350 jours avant le départ pour Bangkok ( pour le coup, nous ne sommes pas en retard ! ).

Mais après l’avoir rêvé, pensé, réfléchi, le voyage est désormais lancé et dans nos têtes, nous sommes déjà ailleurs (bon , ok presque !!!). 

Nous pouvons donc maintenant commencer à mettre en place le programme des mois qui viennent,…et là, ben finalement pas grand chose à effectuer si ce n’est :

– Trouver une sous-loc pour notre appartement avec l’accord de notre ami proprio… puis le ranger, le nettoyer et enfin le vider de tous les jouets sachant que les chambres des enfants ressemblent à une annexe de la « Grande Récré « .

– Régler le problème de la déscolarisation de nos enfants car, oui ! c’est bien nous qui prendront le relai des enseignants de nos bambins à partir de janvier 2015 pour une durée de sept mois…. ( l’école n’est pas obligatoire, seule l’instruction est nécessaire… bon moi perso à l’époque je n’avais retenu que la première partie de la phrase ).

– Résoudre un nombre incalculable de problèmes administratifs ( Edf, Gdf,   banque, impôts, assurances maison et voiture, ..etc. ). Ok, là, il nous faudra bien 1 an !

– Rechercher une assurance ( oui, je sais, on résilie, on en recherche une autre , tout ça est un tantinet contradictoire )  pour la durée de notre séjour en cas de problèmes sur place.

– Visiter dans la joie et la bonne humeur le centre   » Air France  » ou  » Pasteur  » afin de nous faire trouer la peau par les cinquante piqûres nécessaires à un tel voyage.

– Régler le dossier « congé sabbatique » avec nos employeurs respectifs. Tranquille… jusqu’ici tout va bien !!! Mais si !! Nous sommes partisans de la méthode  Coué.

– Plus toute cette multitude de petites choses qui  vont venir s’ajouter les unes aux autres….

Mais finalement tout cela n’est rien à côte de pouvoir,  à l’heure actuelle, réaliser ce rêve avec nos enfants, partager des souvenirs et prendre le temps de profiter les uns des autres.

Car à l’instar d’un champ d’OGM après le passage de José Bové, nous allons certainement rentrer complètement fauchés, mais ayant toujours préférés la sonorité d’un Didgeridoo à la complainte de notre banquier. Nous aurons surtout la chance d’avoir des images plein la tête…..