C’est après une journée de bus que nous qualifierons de correcte pour l’Asie que nous rejoindrons Mawlamyine notre prochaine destination.

 

Quand je parle de « correcte » cela signifie que le bus part à peu près à l’heure, qu’il s’arrête toutes les 10 minutes pour faire monter quelqu’un alors que celui-ci est déjà plein depuis longtemps (l’est pas trop observateur notre chauffeur !), qu’il klaxonne tous les 50 mètres (peut-être pour couvrir les 8 heures de musique birmane qui vont nous accompagner pendant ce trajet !!!! c’est pas ma préférée …… !) et qu’il a décidé de voir si son moteur pouvait concurrencer une voiture de F1…… !

Enfin, après 8 heures de trajet, l’arrivée à la gare routière de Mawlamyine est tout aussi classique avec sa nuée de moyens de transports divers, variés et surtout brinquebalants, ses chauffeurs de tuk tuk qui regardent à travers les vitres du bus pour savoir si un touriste est présent et qui se jettent sur vous à peine la porte ouverte pour vous dire que oui, ils sont les moins chers et qu’ils connaissent votre hôtel, ce qui est plutôt magique car vous n’avez pas encore ouvert la bouche !

Par contre, une fois le nom de l’hôtel donné au chauffeur que vous aurez presque choisi et qui s’empressera de prendre votre sac à dos (au cas où vous changeriez d’avis !) il faut bien lui faire confirmer plusieurs fois sa phrase : « Yes, yes, I know this hôtel ! ».

Nous aurons passé deux jours dans cette ville et après Yangon, elle nous aura bien plu et l’hôtel (le « Cinderella Hôtel) où nous logerons, nous rabibochera (oui, oui, le verbe rabibocher existe pour les gens de mon âge exclusivement !) avec la propreté par rapport au précédent de Yangon.

Nous visiterons entre autre l’ïle de Gaungse Kyun, « l’ïle du shampoing » qui doit son nom à la cérémonie annuelle du lavage de la chevelure royale qui se déroulait à l’époque. Bref, un truc que je ne connaîtrai jamais… cette petite île que nous visiterons assez rapidement, abrite toujours un temple et de nombreux moines.

 

Notre gentil batelier dont nous n’aurons entendu dans sa bouche que les mots « 4 thousands », nous indiquant en cela le prix de l’aller/retour, nous ramènera avant que nous ne nous dirigions vers le marché.

Bon, ok ! Nous avons un faible pour les marchés, voir les étals, les gens, l’animation des rues et nous nous sommes donc promenés au gré du vent sous les incessants « hello »,  « welcome », « mingalaba », les sourires des gens et les innombrables arrêts de ceux-ci pour nous prendre en photo (à ce rythme, nous devrions être présents dans 75 à 80% des Smartphones du Myanmar).

 

La ville a aussi un temple bouddhique, la « Paya Kyaikthanian » (vous pouvez toujours tenter une prononciation hasardeuse) qui domine la ville et qui apparemment inspira à Kipling un poème, ce qui ne fut pas mon cas vu que j’ai plus basiquement cherché de l’eau un certain temps…… grandeur et décadence !

Ceci étant, le temple est plutôt joli et nous ne sommes pas encore complètement saturés de ces derniers et la vue permet de contempler la ville. Surtout que des bancs sont présents, pour certains à l’ombre et ça c’est top en pleine après-midi.

 

 

Nous conclurons le séjour dans cette ville par un petit tour au « Win Sein Taw Ya ». Sanctuaire niché au milieu de collines verdoyantes et parsemées de pagodes, il abrite l’un des bouddhas couché le plus grand au monde (180 mètres ! Sont fous ces romains !).

 

 

Nous allons quitter Mawlamyine pour remonter vers les temples de Bagan tout en faisant un petit stop de 2 jours à Kinpun pour voir le Mont Kyaiktiyo et son rocher d’or !